Toujours belle, chaude et accueillante avec ses boutiques élégantes, colorées et soignées, ses pâtes aux saveurs tous les jours différentes qui sentent l’amour de la cuisine simple élaborée dans le secret des cuisines familiales.
Pour moi, tout est beau en Italie, ses paysages luxuriants, il faut dire que nous étions en juin. Foisonnement de fleurs dans les parcs, les jardins privés bien entretenus, dans les rues pavées où tout pousse à volonté. Quel charme.
Ce qui ne gâte rien, on y mange bien et sa langue chantante et très gestuelle nous enchante.
Merveille de ses trois principaux lacs dans leur écrin de verdure, de montagnes qui tombent à pic dans l’eau et les cyprès pour briser harmonieusement les horizontales. Le lac de Garde, le plus grand et le plus bleu (ça dépend du ciel), le lac de Côme, le plus profond d’Europe et en forme d’Y avait une couleur bronze et débordait. Puis le lac Majeur avec ses belles demeures posées sur les montagnes comme des mouches m’a paru bien gris sous un ciel pourtant riant. Quand au lac d’Orta, n’en parlons pas puisqu’il nous a échappé ou presque. Il était anthracite sous l’orage. Quelques déambulations dans ses ruelles que nous empruntions sans nous attarder alors que sur le pas de porte des boutiques ouvertes, les commerçants nous regardaient passer sous notre parapluie. Ce fut la seule fausse note du séjour.
Il faisait chaud en Lombardie, enfin chaud car l’on n’en pouvait plus du sale temps en France.
Bergame, Sermione, Côme, Garda, Verbania et ses magnolias, le temps des camélias est passé.
Nos pérégrinations nous conduisirent aux îles Borromées, Isola Bella, Isola Madre, l’île des Pêcheurs. C’était comme à la télé avec Echappées Belles mais là, j’y étais vraiment, immergée au cœur de cette flore composée de conifères et de tant de bouquets, ébouriffés, ou non qui ont l’air d’exploser de joie.
J’aime l’Italie.