Années 50, ça continue. Aujourd’hui sur le thème Santé
On n’est peu malade ou l’on meurt. On va peu chez le docteur. Les mères ne sont-elles pas les meilleurs médecins du monde lorsque leurs enfants ont des petits bobos ? Chaque famille a sa propre pharmacopée. On y trouve de la teinture d’iode, du bleu de méthylène pour la gorge, de l’aspirine du Rhône ou de l’Aspro, des cataplasmes à la graine de moutarde et de lin, des ventouses et des sangsues, de l’Epatoum, du Colubiazol ou du Fernet-Branca, un remède miracle pour les estomacs fatigués ou trop imbibés. De l’huile de foie de morue pour la croissance (toujours bonne pour ce que l’on a sur le moment et qui a un goût si singulier qui persiste en bouche longtemps, très longtemps), de l’huile de Ricin, la purge en guise de laxatif et la Jouvence de l’Abbé Soury pour les troubles de circulation. Du révulsif pour décongestionner et activer la circulation du sang. On utilise les gargarismes, les inhalations, le badigeon, les grogs, le miel comme antibiotique et le sel comme anti inflammatoire. De l’huile goménolée à mettre dans les trous de nez. Le thermogène, ce coton jaune qui produit l’élévation de la température de l’organisme. A suivre la semaine prochaine.
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